Faire du safari dans la réserve nationale de Masaï Mara

Pour prendre du bon temps sur une plage de sable fin ou s’allonger à l’ombre d’un cocotier, Kenya est la destination idéale. Mais c’est aussi l’endroit rêvé pour découvrir la faune et la savane, notamment la réserve nationale de Masaï Mara. Elle se trouve au sud-ouest du pays et partage le territoire avec le parc national du Seregenti, situé en Tanzanie.

C’est là où les amoureux de la nature auront la possibilité de rencontrer le Big Five: lion, rhinocéros, léopard, éléphant, buffle. Les passionnés d’ornithologie, quant à eux, y découvriront plus de cinq cents espèces d’oiseaux comme des autruches, des grues couronnées ou encore des burcoves du Sud, ces derniers étant en danger d’extinction. La réserve, inscrite à l’inventaire du patrimoine de l’humanité,est source d’inspiration pour de nombreux réalisateurs de films ou de documentaires. Mais comme elle est le théâtre de la fameuse migration, elle ne cesse de fasciner un grand nombre de passionnés d’animaux sauvages.

Être aux premières loges lors de la grande transhumance

Chaque année, un phénomène incroyable,appelé «grande migration»,a lieu au sein de la réserve nationale de Masaï Mara. À lui seul, ce moment impressionnant mériterait bien un safari Kenya. C’est pour être sûr de ne pas rater cet événement unique au monde que beaucoup de touristes tiennent à être présents sur les lieux aux meilleures périodes. Tout commence dès que la saison des pluies s’annonce. Vers le mois de mars, près de deux millions d’animaux se donnent rendez-vous dans la région du Ngorongoro, dans le nord de la Tanzanie. Ils prennent la direction du Seregenti et de Grumeti qu’ils atteignent en juin-juillet, avant de franchir la frontière kényane en août. Ils s’entassent sur les rives avant de traverser la rivière Mara, où ils risquent d’être attrapés par les crocodiles qui n’attendent que leur passage. C’est pendant cette période que les plaines herbeuses de la réserve connaissent une forte concentration de la faune africaine. Les gnous et les zèbres restent au Kenya environ deux mois avant de retourner vers les plaines du Ngorongoro où les femelles vont mettre bas.

Explorer la fabuleuse région de l’écosystème de Mara

À part les zèbres et les gnous, il y a aussi des antilopes qui effectuent une boucle de plus de 3000 km à la recherche de nourritures et d’eau. Pour tenter de comprendre la raison pour laquelle ces troupeaux sont attirés par la réserve de Masaï Mara, les passionnés de flore sauvage partent à l’exploration. Comme beaucoup d’autres lieux, ce parc subit les effets néfastes du feu, de la sécheresse et de l’écrasement des sols par les grands herbivores. Néanmoins, des espèces de graminées résistantes y poussent en abondance, à l’exemple de l’herbe d’avoine rouge ou «Themedatriandra». Les herbivores apprécient le goût agréable de cette verdure qui forme la base de leur alimentation. Au sein de ce fleuron de l’écosystème du Kenya, différentes espèces d’herbes croissent très rapidement dès l’arrivée des pluies. C’est ce qui explique le déplacement en masse d’immenses troupeaux vers ce pâturage verdoyant.

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